Présentation de l'éditeur
Que se passe-t-il dans l’île d’Oléron?
Quel est ce mal mystérieux qui frappe les ostréiculteurs?
Sur la route des huîtres c’est la ballade des pendus.
La belle Maria, la jeune veuve aux lèvres de voleuse de cerises appelle à son secours, un ami d’enfance: Ben Yassouh – c’est son pseudo au poker, un détective, "un privé" surtout privé d’amour, comme il se plaît à le dire… On a retrouvé Abel son mari pendu dans sa cabane à deux pas des bassins où il affine ses huîtres… et ce n’est pas le premier ostréiculteur qui meurt ainsi la nuque broyée de bien curieuse façon…
Par bonheur Ben Yassouh n’est pas seul pour mener son enquête, deux amis: Ombredane, l’ancien gendarme réformé à la suite d’une blessure héroïque et Pado un flic pure laine du genre "hard boiled", viennent à sa rescousse, sans oublier Konan, le hacker, qui surfe aussi bien sur le net que sur la vague…
Tout ce joli monde ne se doute pas du danger qui rode… et qui va encore frapper un jeune homme venu faire le
chippendale sur l’île pour une fête entre copines…
Quand la vérité éclate, elle va en sidérer plus d’un.
Dans ce récit pittoresque et trépidant écrit comme on joue au ping-pong, François Vignes et Thierry Guilabert s’en donnent à cœur joie. Ils nous offrent à leur manière une magnifique pérégrination dans l’île de lumière.
Autant en emporte le vin a été écrit avec le soutien de quelques cépages de grande venue : le premier chapitre qui se passe à Saint Emilion a été rédigé sous l'emprise d'un vin du cru, le second -où l'on franchit le pont d'Oléron-, doit beaucoup à l'Entre Deux Mers, le troisième a été conçu dans
La Solitude d'un Pessac Léognan, et, chaque fois que cela a été nécessaire le
Chasse Spleen était là, pour surmonter les coups de grisous.
Les premières lignes
IL Y A DES GENS qui ne ressemblent pas à ce qu'ils font. Grand, maigre, filiforme, ce type était tout le contraire de son vin réputé pour être rond, charnu et généreux... Je n'y avais jamais goûté, c'était au-dessus de mes moyens. Pour tout dire le bonhomme m'avait été tout de suite profondément antipathique... Dans le genre imbuvable, ce mec était un archétype... Pas digne du nectar qu'il produisait et qu'il négociait à prix d'or depuis qu'un célèbre critique américain connu dans le monde entier pour faire la pluie et le beau temps l'avait placé au sommet des grands crus en évoquant un nez sans pareil - ce qui était plutôt savoureux quand on savait que dans l'entourage de ce ponte évoluait un boxer " pétomane "...
Notre homme, hautain et méprisant, avait une voix de classe qui en disait long sur un arbre généalogique lourd en particules. Une caricature d'aristocrate du bouchon. Le genre Saint-Émillionnaire et fier de lui.
On se trouvait dans l'un de ses chais, environnés de barriques. Une odeur de sous-bois et de feuilles mortes se vaporisait dans l'atmosphère.
Il n'avait pas voulu me recevoir dans son bureau, la situation nécessitait de la discrétion.
Il m'était tellement antipathique que j'eus du mal à cacher mon plaisir (pour ne pas dire ma joie) de lui annoncer qu'il était cocu.
Les auteurs
Thierry Guilabert est né à Casablanca en 1965. Il est Conseiller Principal d'éducation au collège du Château d'Oléron depuis 1998.
Amoureux de la mer et de la thématique insulaire, il a publié plusieurs recueils de nouvelles, illustrés par le peintre Dominique Barreau ou le photographe Guy Kunz-Jacques.
Il poursuit en parallèle des recherches historiques dans Les aventures véridiques de Jean Meslier (1664-1729). Curé, athée, et révolutionnaire. (Préface de Michel Onfray, couverture de Siné) aux éditions Libertaires, prépare chez le même éditeur une biographie de Gracchus Babeuf pour la fin de l'année. Dans le roman noir, il voudrait naviguer entre un Pierrot le fou de Godard et un Jean Amila, Le boucher des hurlus, mais toujours autour d'un bon verre, d'un bon plat et de quelques huîtres.
Bordelais de naissance, après avoir fait plusieurs fois le tour de la planète, François Vignes vit loin de Paris et des salons du prêt à penser dans le Sud Ouest où il cultive quelques arpents de vignes et le souvenir de quelques amis poètes : André Laude, Yves Martin, et autres crève-la-plume… dont il publie les écrits dans levée d'encre, la petite maison d'édition qu'il a fondée avec Thierry Guilabert (leveedencre.canalblog.com).
Lauréat du Prix Brassens (1998) pour son roman Les compagnons du Verre à soif, François Vignes fait sienne la formule de Robert Desnos : "J'écris pour donner rendez-vous ".
François Vignes est également l'auteur de La Confrérie des Bistroglodytes.
Lire également aux éditions Levée d’encre animées par François Vignes & Thierry Guilabert : André Laude, La Légende du demi-siècle 1- Des années folles aux années noires, 1922-1940. Préface de François Vignes: "Il était un foie... André Laude". Plus d'infos sur le blog des éditions Levée d'encre.
Thierry Guilabert & François Vignes
Revue de presse
Autant en emporte le vin, Passion Polar, 21/08/2011.
La ballade des pendus d'Oléron, par Paco, lepost.fr, 15/07/2011.
Chronique Jazz: Autant en emporte le vin, par Paul Maugendre, jazzradio.fr, 04/07/2011.
F.Vignes & Th.Guilabert : Autant en emporte le vin, par Claude Le Nocher, Action-Suspense, 24/06/2011.
Autant en emporte le vin : le nouveau livre de François Vignes, Vitijob.com, 21/06/2011.
Ils écrivent pour donner rendez-vous, Sud Ouest, 20/06/2011.
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