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Alain LABORDE Artiste peintre
Dossier de presse
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"La peinture d'Alain Laborde échappe à toutes les classifications qui tendraient à la réduire. Cependant sa cohérence profonde tient au fait que dans ses tableaux la lumière jaillit du fond de la toile et éclaire à contre-jour des silhouettes fugitives qui semblent attirées vers elle.
Issues de l'imagination du peintre, mais riches de plusieurs héritages, ces créatures fantastiques, en mutations constantes retracent, à leur manière, l'histoire de la création, des origines aquatiques aux premiers pas sur la terre. Mais la création dont il s'agit ne s'achève pas avec l'espèce humaine qui subit elle aussi d'étranges transformations.
Lorsqu'on demande à Alain Laborde les raisons pour lesquelles il peint toujours ses sujets à contre-jour il répond que nous ne sommes que des illusions passagères sur la terre, ombres portées sur un fond de clarté ...
Mais cette exploration de l'univers inconnu du "primitivisme magique" reste cependant résolument contemporaine car l'humour, la fantaisie mais aussi la poésie s'y mêlent dans de perpétuelles métamorphoses."
Albertine LAFERRIERE
Ecrivain |
The Bill's gate d'Alain Laborde
La porte, Musset, Kafka et Simmel l'ont bien montré, est une métaphore de la vie amoureuse. Marquant le seuil entre le dedans et le dehors, le privé et le public, elle donne à voir le passage, qui fait qu'une maison ne peut être un havre de bonheur que si elle renonce à la tentation de devenir un paradis. Une porte ne doit donc jamais être ni tout à fait fermée, ni tout à fait ouverte, mais toujours entrouverte; mieux entrebâillée dans son chambranle, une face tournée vers l'intérieur, l'autre vers l'extérieur.
C'est ainsi entrebâillée entre deux baux qu'Alain Laborde sculpte sa porte, capitonnée de cuir vert et incrustée de pièces d'argent. l'idée est forte car la pièce d'argent est,
comme la porte, frappée aux deux faces de Janus. L'une ouvre sur la vie de l'échange, l'autre sur le fétichisme du désir mortifère. Dans la porte dorée d'Alain Laborde, tout se passe comme si ces 5 768 pièces, venues des quatre coins du monde, avaient choisi de poursuivre leur voyage en composant, sous l'œil digital d'un dieu numérique, un essaim aux formes merveilleuses, car indécises et moirées, entre dedans et dehors, vie et mort.
Bernard LAFARGUE Professeur d'histoire de l'art et d'esthétique à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, rédacteur en chef de la revue Figures de l'art.
Alain Laborde 2009 - Vernissage 05 juin, Monein
>> diaporama
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Alain Laborde, The famous Bill's gate - 2009
Bernard Lafargue, "The Bill's gate d'Alain Laborde".
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"Alain Laborde célèbre le pluralisme des langues, le mélange des arts et des cultures, sur le fécond métissage des sangs. Empruntant au bestiaire de l'Antiquité et du Moyen-Age, l'artiste invente aujourd'hui le centon d'une modernité bigarrée et ludique. Dans le long sillage de Duchamp, du Nouveau réalisme et peut-être du magicien Bruce Nauman, il colle des fragments de bois flotté, de culots de crémone, de fer rouillé qu'il assemble en d'extraordinaires métamorphoses où apparaissent des poissons, des chasseurs de têtes, des bécasses de fer, des alligators, des caïmans, des boucs ityphalliques, des clefs avaleuses de boulons, des clous, bref des arches de Noé qui flottent , nagent ou volent dans des camaïeus de bleus, roses et rouges flamboyants de la peinture. Si les bleus et gris froids de Julian Scnabel semblent minéraliser des amoncellements d'assiettes, de poteries mexicaines, de bouts de bois, de bois de cerf ou des lambeaux de carrosserie, le glissement des glacis sur les fonds bleus ou roses où éclate le blanc de la toile donne aux dernières oeuvres d' Alain Laborde cet aspect fluide, radieux et féerique où jaillit de l'écume alcyonienne la danse enjouée et sacrale d'une théorie de petites néréides venues du Tassili ou de Bosch. (...)
Ainsi, par-delà le bien et le mal des "esthétiques" partisanes et au- delà de l'éclectisme consensuel et endémique du post-modernisme, Alain Laborde célèbre le sang impur de la magicienne Mêtis, le corps métissé de Protée. Art sensuellement et festivement métissé dans les plis même de la jouissance de la loi, trouble et troublant."
Bernard LAFARGUE Université de Bordeaux III (Correspondances, n° 5/6 , 1993)
Vidéo : Alain Laborde, artiste peintre Production & réalisation : Benoît Bracot, 2006. www.video-sur-internet.fr >> Télécharger la vidéo (197 MO)
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Le calmar 1992 - Huile, fer, bois, filet - 46 x 33 cm
Epave 1992 - Huile, bois, et ferraille - 100 x 81 - (collection privée) |
Giusi Mainardi, "Forme e colori del vino nell'arte", OICCE TIMES, Rivista di Enologia, Tecnica, Qualità, Territorio, numero 26, anno VII, primavera 2006, p. 64-65.
Florence Bal, "L'âme chante du vin. Alain laborde l'exprime dans ses tableaux" LA VIGNE, octobre 2004
Journées festives et culturelles : "Du goût et des couleurs, l'esprit du Béarn" (64-Monein, 2-3 juillet 2005) >> photos, revue de presse...
Colloque International "Le vin dan ses oeuvres" (Mai 2001, Saint-Emilion) >> en savoir plus
EXTRAITS DE PRESSE
"Laborde cultive un espace fait de nuit et de feu. L'incandescence habite ses toiles, ces vastes toiles qui sont elles-mêmes reflets, mouvances, étincellements ou obscurité, nuits profondes. Ailleurs encore, c'est une terre brûlée qui nous révèle ses entrailles. Nous sommes ici au pays des gens du soleil tombé, comme dit un Dieu Bambara."
Philippe COMTE (Opus International)
"Je ne crois pas que son oeuvre ait besoin de grands mots, elle suffit tout simplement à sa raison et à sa vérité. C'est aussi une peinture d'énergie qui déploie ses fastes en d'innombrables conflits. L'abstraction se charge alors de vie et de perspectives, c'est également un feu de promesses insurrectionnelles.
Louis DEFANIAS (Le Miroir du Centre)
"On découvre l'aspect monumental de cet artiste dont les grands formats font penser qu'il a l'âme d'un bâtisseur."
Denis ROGER (Carrefour des Arts)
"Cet artiste, qui nous impressionne vraiment, déploie toute sa puissance. Il sait - pleinement peintre - nous communiquer en ses toiles une grande poésie de l'espace immatériel, infini, indicible."
H. HERAUT (Les Cahiers de la Peinture)
" Alain Laborde milite pour la peinture. La sienne. Dense, présente, éclaboussant la toile de puissantes coulées. Il s'agit d'un homme qui rameute ses forces pour lutter à bras-le-corps avec l'insaisissable dans un combat où il se met secrètement en scène."
Dominique JANSON (Artension)
"Le sens monumental, le goût de la pâte et de subtils dégradés caractérisent la manière de ce peintre qui aime voir grand."
Michèle PALISSE (Sud-Ouest)
"Une figuration très particulière et bien personnelle où l'on découvre un lointain écho des peintres rupestres du Tassili revus et corrigés par le petit cousin de Marcel Duchamp et Max Ernst. Il manie avec beaucoup de verve les vertus de surprises et d'étonnement qui font les grandes oeuvres."
René LAUHERET (La République)
"Peintre sans indulgence ni timidité qui file droit sa route tortueuse, droit au sujet sans fioritures ni manigances."
Eric PESSIOT (Artension)
"Comme Conrad, Alain Laborde essaie, avec sa peinture, de dire un rêve, "ce mélange d'absurdité, de surprise, de confusion".
Bertrand Galimard Flavigny (Les petites affiches de Drouot)
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