William Shakespeare
José Luis Jiménez García
www.jerezdecine.com
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Piden una calle en Jerez en homenaje a Shakespeare por la gran promoción que hizo del vino de la zona en sus obras.
La asociación cultural jerezana Cine-Club Popular de Jerez, a través de su presidente, José Luis Jiménez, ha solicitado al Ayuntamiento jerezano que una avenida de la ciudad se rotule con el nombre del famoso dramaturgo inglés William Shakespeare, en reconocimiento por la gran difusión y promoción que hizo en sus obras del vino de jerez.
Shakespeare menciona el "sherrish", tal como se conocía a finales del siglo XVI, en más de cincuenta ocasiones y en ocho de sus obras de teatro, siendo su emblemático personaje Falstaff el más aficionado a catarlo en diferentes formas y maneras. Su famoso monólogo en la segunda parte de Enrique IV lo acaba exclamando a los cuatro vientos: "Si mil hijos tuviera en primer principio humano que les enseñaría sería de abjurar de toda bebida insípida y dedicarse por entero al jerez".
Las obras del bardo inglés donde aparece Falstaff disfrutando del jerez se han versionado al cine en títulos como Campanadas a medianoche, de Orson Welles o Enrique V, de Kenneth Branagh, pero también en las óperas de Salieri y Verdi, "lo que ha permitido un mayor conocimiento de nuestros vinos a través de la cultura en todo el mundo", argumenta Jiménez en un comunicado remitido a DIARIO Bahía de Cádiz.
A mediados de los años 50 (del siglo pasado) la organización de la Fiesta de la Vendimia erigió en el Parque González Hontoria un monumento en el recuerdo de Shakespeare, que desde hace cuatro años es motivo de homenaje por una serie de personas e instituciones reivindicando su figura en relación con los vinos del Marco del jerez.
Redacción, DIARIO Bahía de Cádiz, 13/09/2009.
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Les îles du sherry1
[...] Dans Henri IV (1590-1592), William Shakespeare fait chanter à Falstaff des louanges de ce vin :
"Un bon sherris sack possède une double vertu : il vous monte au cerveau, vous sèche les sottes et mornes vapeurs qui l’enveloppent de leur crudité ; vous rend l’entendement prompt, vif, ingénieux, riche d’une fantaisie pleine de subtilité, de feu, de charme ; laquelle par l’instrument de la langue et de la voix donne naissance aux traits d’esprit les meilleurs qui soient. Seconde vertu de notre excellent sherris : il vous réchauffe le sang ; lequel étant auparavant tout froid et rassis vous communiquait au foie cette blancheur, cette pâleur, qui est l’emblème de la pusillanimité et de la couardise ; mais le sherris, lui le réchauffe et le fait circuler de l’intérieur jusqu’aux extrémités. Il vous éclaire le visage, et celui-ci, comme un fanal, sonne le tocsin pour tous les citoyens de ce minuscule royaume qu’est l’homme ; sur quoi les troupes vitales et les petits esprits de l’intérieur se portent vers leur capitaine, le cœur ; lequel, grossi et gonflé d’une telle escorte, accomplit tous les actes de bravoure : c’est du sherris que lui vient cette vaillance. Ainsi, l’habileté aux armes n’est rien sans le sack, car c’est lui qui la met en branle ; et le savoir n’est qu’un tas d’or gardé par le Malin jusqu’à ce que le sack lui donne licence d’entrer en action et en usage [...] quand j’aurais mille fils, le premier principe d’humanités que je leur inculquerais sera de renoncer aux breuvages sans force et de s’adonner au sack." (Henri IV, II, 4, 3)
Ici, l’ivrogne exagère, délire sur le vin fort du moment. Mais il ne manque pas de faire aussi des remarques bien plus techniques, comme lorsqu’il rejette l’idée qu’il puisse lui être servi du xérès mêlé d’un œuf battu ou, au contraire, déclare sa passion pour le xérès enrichi de sucre. Falstaff personnifie jusqu’à l’extrême l’évocation shakespearienne du sack, néanmoins les références à ce vin ne manquent pas en dehors de Henri IV et de Les joyeuses commères de Windsor (1599) : il apparaît aussi dans La nuit des Rois (1601), La tempête (1611), etc.
1 Frédéric Duhart and José Luis Jiménez García, "Les imaginaires du Xérès : vin, représentation et identité", Anthropology of food [Online], 3 | December 2004, Online since 01 décembre 2004, Connection on 14 septembre 2009. URL : http://aof.revues.org/index269.html
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